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Le président Obama est exhorté à protéger les droits des victimes du viol en périodes de conflit armé

[Global Justice Center, New York, le 29 août 2011] À la date anniversaire des Conventions de Genève, le « Global Justice Center »entame une campagne qui exhorte le président Obama à enlever la restriction sur l’avortement qui s’attache à toute aide américaine désignée pour les soins médicaux des filles et des femmes violées et enceintes dans les zones de conflit.

Des milliers de filles et de femmes violées et imprégnées en périodes de conflit armé se trouvent face a des souffrances supplémentaires à cause de l’inaccès a l’avortement en situations de crise humanitaire. Les Conventions de Genève exiges que les blessés et malades reçoivent de l’assistance médicale compréhensive et sans aucune distinction en période de guerre. De plus, les organes de traités sur les droits de l’homme et les tribunaux des Nations Unis caractérisent le refus délibéré d’avortement aux victimes de viol devenant enceintes comme étant un traitement cruel, inhumain, et dégradant. Néanmoins, les Etats-Unis attache à toute leur aide humanitaire, une restriction sur l’avortement, sans exception pour les victimes de viol en conflit armé, dont les droits sont garantis sous les lois de la guerre. Par conséquent, le «Global Justice Center» (GJC) a coordonné un consortium mondial de plus de 3000 organisations éminentes et experts dans les domaines humanitaire, juridique, des droits de l’homme, et de la santé publique pour exhorter le président Obama à lever immédiatement cette restriction attachée à tout aide humanitaire américaine. Pour voir la lettre du GJC au président Obama, cliquez sur http://bit.ly/LettersAugust12th.

Le président du GJC, Janet Benshoof, en applaudissant l’épanchement de soutien pour les droits des victimes du viol en périodes de conflit armé, déclare que :
« Cette politique des Etats-Unis est horrifiante et illégale. Elle mène, bien qu’involontairement, à de telles actions inhumaines comme la grossesse forcée sur les filles de treize ans, violées par l’armée. Nous croyons fermement que le président Obama est pleinement dévoué à assurer que les Etats-Unis se conforment complètement aux Conventions de Genève. Dans ce dessein, il faut que le président Obama émette un « ordre exécutif » qui enlèverait la restriction sur l’avortement et prenne les
propres mesures pour assurer que toutes les femmes victimes du viol reçoivent les soins dont elles ont besoin et qu’elles sont en droit de recevoir en droit international. »

  • En tant que le donateur principal mondial de l’aide humanitaire, la politique américaine de « aucun avortement » est une influence considérable sur la manière dont les organisations humanitaires et les équipes médicales peuvent traiter les victimes enceintes du viol dans les zones de conflit.
  • Parce que souvent les fonds des pays donateurs sont confondus, cette politique américaine prévient d’autres pays donateurs de fournir des soins médicaux complets (les avortements inclus) aux filles et femmes violées en période de guerre.
  • La Norvège a contesté les Etats-Unis au Conseil des droits de l’homme en novembre 2010 pour sa politique de « aucun avortement » sans exception pour les victimes du viol. La Norvège a recommandé aux Etats-Unis de « supprimer les restrictions générales qu’ils imposent à l’aide humanitaire pour des raisons liées a l’avortement, qui affectent les soins médicaux dispensés aux femmes et aux filles de viol et se retrouvant enceintes dans des situations de conflit armé. » Le 18 mars 2011, les Etats-Unis ont répondu à la Norvège qu’ils ne peuvent pas enlever l’interdiction à cause des « restrictions qui s’appliquent actuellement. »

Le président Obama peut émettre un « ordre exécutif » qui enlèverait la restriction sur l’avortement. L’administration du président Bush a établi la politique américaine actuelle en juin 2008, quand l’Agence américaine pour le développement international (USAID) a commencé à exiger qu’une "clause de base," qui interdit toute discussion sur l’avortement ainsi que l’utilisation des fonds pour fournir les services d’avortement, soit inclue dans tous les subventions et les contrats d’aide internationale à toutes fin. Cette clause existe actuellement dans toutes subventions et contrats entre les Etats-Unis et gouvernements étrangers, les organisations humanitaires, l’ONU, et les ONGs qui reçoivent l’aide internationale américaine. Elle est même plus sévère que les exigences légales de l’Amendement Helms à « Foreign Assistance Act of 1973 » qui autorisait l’usage de l’aide internationale pour l’avortement en cas de viol, d’inceste, et pour sauver la vie d’une femme. L’administration Obama met tout en oeuvre pour appliquer cette restriction ; récemment, les Etats-Unis ont menacé de retirer son aide internationale au Malawi si le ministre de la santé du pays ne cessait pas de parler à propos d’une étude médicale sur l’avortement non médicalisé, puisque son salaire est payé par l’aide américaine.

De plus en plus d’organisations éminentes qui s’intéressent aux questions juridiques et humanitaires liées à la santé publique et aux droits de la femme continuent à se joindre à cette Campagne. Les organisations signataires qui travaillent avec les victimes du viol dans les zones de conflit confirment que forcer les femmes à porter à terme les bébés a des conséquences sévères
physiques ainsi que psychologiques pour elles. Donc, la politique américaine « impose inévitablement les séquelles de la guerre aux familles, aux communautés, et aux peuples pour des générations à venir. »

À ce jour, les organisations suivantes ont envoyé des lettres au président Obama :

  • « Amnesty International USA. », représentant presque 300.000 membres ;
  • Le Bar Association de New York City, représentant plus de 23.000 membres ;
  • Le Lobby européen des femmes (LEF), une organisation qui relie plus de 2.500 associations de femmes dans 30 pays européens ;
  • Solidarity for the Rights of African Women, une coalition pan-africaine entre 39 organisations et réseaux régionaux ;
  • Women’s Link Worldwide, une ONG internationale basée en Colombie qui lie 29 organisations et individuels éminents en l’Amérique latine et l’Ouganda.

Pour voir toutes les lettres envoyées à partir de 29 août, 2011, cliquez sur http://bit.ly/LettersAugust12th:

Les organisations et les experts qui veulent joindre à la Campagne peuvent aller sur le site du GJC http://www.globaljusticecenter.net pour trouver les informations. Ceux qui veulent soutenir la Campagne peuvent signer une pétition au Président Obama sur Change.org http://chn.ge/q95BXy .

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