Groupe PPE au Parlement européen organise Audition publique sur les “Jeunes filles dans la migration: Victimes collatérales ou actrices d’un monde en marche?”
[Groupe PPE, Bruxelles, le 15 septembre 2011] Les jeunes filles émigrent en nombre croissant, dans le monde et selon les données officielles les plus récentes j, plus de 10 millions de filles âgées de 10 à 19 ans sont migrantes internationales. Plus de 2,5 millions d’entre elles vivent en Europe (dont 1,5 million dans l’Union Européenne) et elles sont plus de 5 millions dans les pays en développement. Les autorités des Etats-Membres de l’Union Européenne et des pays partenaires pour le développement disposent de peu d’informations et données fiables pour mesurer l’ampleur et l’impact de la migration des filles qui couvre de plus un éventail de catégories toujours plus larges (migration économique, regroupement familial, réfugiés politiques, climatiques ou du fait de conflits armés, asile, migration clandestine/ou forcée). Des politiques migratoires qui ne prennent ni systématiquement ni suffisamment en compte les dimensions de l’âge et du genre invitent à s’interroger sur la situation de ces visages cachés de la migration. Les jeunes filles migrantes comptent partout dans le monde parmi les êtres les plus vulnérables aux violations des droits humains - à la fois comme migrantes et comme jeunes filles. Elles ont des besoins urgents qui méritent une attention prioritaire. Leur existence se doit d’être mieux reconnue, leurs droits humains d’être mieux protégés, leurs voix d’être mieux entendues.
Objectif
Comprendre comment les phénomènes migratoires vers l’UE qui touchent particulièrement les filles dans les pays voisins et à travers le monde. Souligner l’importance des politiques visant à identifier et traiter les vulnérabilités spécifiques des filles dans le processus migratoires ainsi qu’à investir dans leur potentiel et défendre leur autonomie.
Résultat escompté
Améliorer la compréhension du phénomène afin d’adapter les politiques, financements et interventions de l’UE qui peuvent améliorer la vie et les conditions d’existence des filles. Formuler des recommandations concrètes pour suivi par les commissions LIBE, AFET, DEVE et FEMM.
Mercredi, le 21 septembre 2011
de 14h30 à 17h30
salle ASP 3 E 2
Parlement Européen
Bruxelles
Sous le patronage de
- Hon. Véronique MATHIEU, Députée européenne (PPE, France)
En association avec
- Hon. Edith BAUER, Coordinatrice PPE pour la Commission FEMM (PPE, Slovaquie) ;
- Hon. Tokia SAÏFI, Vice-présidente de la Commission AFET (PPE, France) &
- Hon. Eleni THEOCHAROUS, Membre de la Commission DEVE (EPP, Chypre)
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