L’Internationale socialiste des femmes condamne les violences faites aux femmes en Egypte et en Libye
[Bruxelles, le 26 avril 2011] Le 9 avril 2011, l’Internationale socialiste des femmes a publié une déclaration condamnant la violence commise contre les femmes en Egypte par l’ancien régime et en Libye par les forces de Kadhafi. Lisez la Déclaration de Tequesquitengo ci-dessous
[Tequesquitengo, Mexique, le 9 avril 2011] Les déléguées des organisations socialistes, sociales-démocrates et travaillistes de l’Internationale socialiste des Femmes réunies à Tequesquitengo, au Mexique, le 9 avril 2011, expriment ici leur indignation face à la violence commise contre les femmes en Egypte par l’ancien régime et en Libye par les forces de Kadhafi.
Les femmes participant à des manifestations contre les régimes de ces pays ont été arrêtées, harcelées et soumises à un traitement honteux, humiliant et dégradant, battues et torturées par une arme paralysante électrique par les agents de la loi. Elles ont également été ordonnées de se déshabiller et ont dû subir des «tests de virginité», qui ont été menés par des hommes en la présence de soldats, elles ont été accusées de prostitution et nombreuses ont été celles victimes de viols multiples.
Nous condamnons ces actes choquants de violence contre les droits humains des femmes et appelons les gouvernements démocratiques à dénoncer publiquement ces incidents scandaleux.
Nous lançons un appel aux organisations de femmes du monde entier à joindre leurs forces à l’Internationale socialiste des Femmes et à dénoncer ces faits en solidarité avec nos sœurs partout dans le monde.
Nous exprimons toute notre solidarité et tout notre soutien aux citoyens du monde arabe, femmes et hommes, qui se sont mobilisés pour la démocratie. Nous exprimons le souhait que le Printemps arabe, initié par les jeunes femmes et hommes seulement avec l’aide des moyens de la technologie moderne puisse conduire à la construction de pleines démocraties dans tous les pays de cette région du monde dans lesquelles les droits de la personne humaine sont respectés et l’égalité des chances est promue et mise en application pour le bénéfice des femmes et des hommes dans toutes les sphères de la vie, y compris celle concernant la participation politique.
